Fierté étatsunienne
Plusieurs québécois en visite aux États-Unis ont parfois une réaction de type dubitatif devant ce besoin d’érection quasi irrépressible des citoyens locaux. En effet, la Bannière Étoilée peut se retrouver dans toutes sortes d’endroits, parfois un peu beaucoup inusités pour certains.
Emplacement peu commun pour un drapeau, le dessus du compartiment moteur d’une pelle mécanique en opération dans une rue de la capitale étatsunienne. Photo prise à Washington, District of Columbia, en 2005
Alors pour souligner l’ultime portion d’une campagne électorale américaine interminable qui s’est initiée l’année dernière, mettons la Star-Sprangled Banner à l’avant-plan. Pendant quelques jours encore on aura le loisir de se demander qui, des deux principaux partis fera élire le prochain président de ce grand pays où se retrouvent sans doute le meilleur et le pire? Le suspense se poursuivra encore pour les prochaines semaines mais ce qui semble sûr c’est que cet exercice dit démocratique aura entrainé un intérêt important auprès des citoyens de ce pays mais aussi dans le monde occidental en général. Le drapeau semble réunir fortement les citoyens étatsuniens, ce qui donne à penser qu’ils sauront refaire les ponts après une période aussi déchirante et même, à l’occasion, un peu dégradante comme celle de cette dernière campagne.
Dans sa forme initiale, le drapeau Stars and Stripes a été adopté en 1777, soit juste après l’Indépendance du pays. Il n’y avait alors que 13 étoiles tandis que la version actuelle, comptant cinquante étoile, date de 1960, suivant l’entrée de Hawaï dans l’union.
La bannière n’est pas la seule façon de mettre les couleurs du pays à l’honneur comme en fait foi cette décoration de type manche à air devant une demeure cossue de la capitale. Photo prise à Washington, District of Columbia, en 2005
En comparaison, le drapeau fleurdelysé québécois est beaucoup plus récent, comme nous l’avons souligné dans un article plus ancien des Chouynardises.
