Le train est un moyen de transport efficace qu’il faudra sûrement privilégier à l’avenir, aussi bien pour les passagers que pour les marchandises. Mais il faut aussi s’assurer de faire les aménagements urbains nécessaires afin d’en permettre une utilisation sécuritaire pour tous.
Une insouciante balade à vélo passant par le Tunnel Bourdages. Les gamins maskoutains ne voient même pas l’interdiction affichée de ne pas franchir ce passage sur la bécane. Comment pourraient-ils faire autrement d’ailleurs. C’est leur sécurité qui en dépend. Aujourd’hui le pictogramme serait sûrement celui qui indique aux cyclistes de marcher à côté de la bicyclette. Photo prise en 1981
Dans les années 1930, à Saint-Hyacinthe en Montérégie québécoise, les autorités municipales ont tenu à sécuriser davantage quelques passages à niveau problématiques de la municipalité. Le passage piétonnier de la photographie, nommé Tunnel Bourdages puisqu’il relie deux tronçons de la partie nord de l’avenue Bourdages, fut inauguré en 1942 et peut être considéré aujourd’hui comme partie du patrimoine Maskoutain.
Un mot en passant pour rendre hommage aux courageux professeurs du primaire qui s’impliquent de véritable manière auprès de nos jeunes. Pour ceux-ci, tout ou presque est une expérience nouvelle et l’enseignant futé trouve généralement le moyen de susciter et de développer les intérêts potentiels de ces jeunes personnes en devenir. Pourquoi par exemple, au cours de l’hiver précédent, ne pas semer l’idée de créer un groupe d’intéressés et de faire ensemble un projet créatif et concret avec lequel tous les participants pourront en sortir grandit et fier?
Une course de tacots enlevante, bien organisée, avec mesures de sécurité adéquates, permet de récompenser une réalisation commune importante dont les jeunes vont se souvenir longtemps. Ici sur la colline parlementaire à Québec il y a 20 ans. Photo prise en 2003
L’idée de réaliser un tacot afin d’organiser, au printemps, un après-midi de compétition avec les élèves de même niveau de la région, me semble réellement prometteur. Les jeunes risquent simplement d’en sortir avec plein de connaissances et de perspectives nouvelles en plus d’avoir développé leur esprit d’équipe.
Bravo et merci aux enseignants du primaire du réseau québécois.
Absent du radar culturel depuis quelques années en raison de la fameuse pandémie, les différents groupes de création du Centre communautaire Noël-Brulart se sont à nouveau réunis afin de présenter leurs œuvres de production récente.
Pour une information plus complète, nous reprenons ici le communiqué de presse :
Québec, le 18 avril 2023 – À nouveau cette année, le Centre communautaire Noël-Brulart sera l’hôte d’une splendide Exposition artistique mettant en valeur le travail de nombreux artistes de métiers d’arts visuels et textiles. L’activité se déroulera du vendredi 5 mai jusqu’au dimanche 7 mai 2023. Vernissage — Présentée par les exposants du centre communautaire, en collaboration avec la Ville de Québec, l’exposition artistique sera lancée officiellement lors d’un vernissage. Celui-ci aura lieu dans la grande salle du sous-sol (RC-03), le vendredi à compter de 18 h 30. Les organismes participants sont les suivants : la Ruche (tisserandes), la Guilde des courtepointières appliquées, les Ateliers Teresa Pacheco (peinture), le Club de photo F:1 et la Guilde des dentellières et des brodeuses. Exposition artistique — Durant toute la fin de semaine, venez admirer le travail minutieux accompli par les divers artistes-exposants, que ce soit dans le domaine des arts textiles ou des arts visuels. Les artistes seront fiers de vous dévoiler leurs oeuvres à compter du vendredi 5 mai jusqu’au dimanche 7 mai. Les différents locaux d’exposition, répartis sur les trois étages du centre communautaire, valent vraiment le détour et sont tous accessibles pour les personnes à mobilité réduite. Pour de plus amples détails, veuillez communiquer avec Céline Marchand : celma1303@gmail.com ou Chantal Fortin : laruchetisserandes.tresoriere@gmail.com
Rappelons que le centre communautaire Noël-Brulart est situé au 1229, avenue Chanoine-Morel à Québec dans le quartier Sillery.
Loin de la blague ou de la plaisanterie, l’œuvre originale de verre coloré et de plomb de la photographie est pour moi un souvenir et un ancrage. Elle est le fait d’une amie et belle-sœur qui avait eu la bonne idée d’apprendre des techniques du vitrail afin de créer des pièces de son cru et de les offrir à ceux qui les appréciaient
Un ravissant poisson en vitrail, œuvre de feu Lucie Arsenault, regrettée gaspésienne, partie trop tôt! Photo prise en 2023
Mon poisson d’avril sera donc avant tout un hommage à Lucie et aussi aux autres de mes parents et amis disparus trop jeunes des suites de tumeurs malignes. J’en nommerai quelques-uns : Linette, l’unique sœur, Gilles, le cousin préféré, Hana, camarade et amie dont on soulignera demain le grand départ, Francine, précieuse cousine, Augustin, l’oncle sage, Claire, amie historienne de l’art, Louise, amie et collègue muséologue, Diane, collègue de peinture…
L’avertissement de danger concernant la marche sur les gabions ne semble pas avoir encore obtenu la certification ISO. Cependant il est toujours prudent de se fier aux panneaux indicateurs de danger comme celui-ci sur le plage du Parc national d’Oka. Encore serait-il bien de savoir ce que sont les gabions, par delà leur lien avec les murs de roches.
Un dimanche après-midi tranquille sur la plage du Parc National d’Oka. Photo prise en 2006
Wikipedia nous apprend qu’un gabion est un casier de fils métalliques rempli de pierres. On les utilise souvent pour réaliser des murs de soutènement. (En savoir plus). OK la photo laisse un peu à désirer, surtout pour ce qui est de la clarté du panneau, mais peut-être donnera-t-elle le goût de voir ou de revoir ce magnifique endroit qu’est le Parc d’Oka situé dans le sud-ouest de la province de Québec. De plus, elle aura sans doute servi à la découverte d’un mot français moins connu d’origine latine.
Par cette expression choc «Comment osez-vous», la jeune suédoise de 16 ans, Greta Thunberg, a voulu secouer l’apathie chronique des dirigeants du monde entier lors de son discours mémorable à l’Organisation des Nations Unis (ONU) à New-York en septembre 2019. C’était l’occasion d’un sommet sur le climat : «How dare you pretend that this can be solved with just “business as usual” and some technical solutions?»
Un des lieux mythiques du système économique mondial, le New York Stock Exchange déployant ses couleurs du temps des Fêtes. Photo prise en 2008
Et Greta de poursuivre : « You have stolen my dreams and my childhood with your empty words. And yet I’m one of the lucky ones. People are suffering. People are dying. Entire ecosystems are collapsing. We are in the beginning of a mass extinction, and all you can talk about is money and fairy tales of eternal economic growth. How dare you!» (Voir le texte complet du discours) Effectivement, et bien au delà des seuls changements climatiques, ce système économique mondial qui poursuit ce conte de fée de l’éternel croissance économique, peut-il vraiment survivre à long terme? Personne, aucun pays, aucun «grand dirigeant» ne semble avoir (ni en vouloir vraiment) de solution globale pour forger un monde vraiment meilleur pour tous et la planète. En réalité, ce serait un idéal mais il est plus que prévisible que personne de pouvoir n’en fera jamais un réel objectif. On fait des promesses, on fixe de petits cibles à atteindre…ou pas. Mais sans plan global convaincant, on s’en va où? À défaut de le savoir, pourquoi pas chez Pomerleau les bateaux pour se donner les moyens de s’enivrer de vitesse aquatique l’été qui vient?
Lors de ma seule visite dans cette île merveilleuse des Antilles, je n’ai pu qu’apprécier les chauds rayons du soleil, les plages magnifiques, l’eau de mer chaleureuse, tout comme l’accueil des résidents. Séjournant sur la rive nord de l’Île, en face des Keys de la Floride, je songeais aux éventuels malheureux qui, à l’endroit même où je me trouvait, pourraient se demander si le bonheur, le vrai, ne se trouverait pas de l’autre coté. Le malheur d’ici ne vaudrait-il pas la peine de tout risquer pour enfin trouver la félicité?
Une bicyclette esseulée stationnée sur cette plage de sable blanc laisse songeur! Son propriétaire s’est il lancé en bateau ou à la nage afin de franchir le détroit de Floride (Estrecho de Florida) qu’on aperçoit à perte de vue …. ? Photo prise en 2017
Deux chansons me sont alors venus à l’esprit devant ce merveilleux paysage. Celle de Jean Ferrat d’abord avec son Cuba si!. Celle de Richard Desjardins ensuite, Miami. De quoi rejoindre chaque coté du Détroit.
Cuba si! (extrait) La nuit quand je m’en vais à rêve découvert Quand j’ouvre mon écluse à toutes les dérives Cuba dans un remous de crocodile vert Cuba c’est chez toi que j’arrive
Je rencontre un vieux nègre aux yeux de bois brûlant Assis devant la mer grain de café torride Le front dans le soleil il me montre en riant Là-bas, les côtes de Floride (…)
Miami (extrait) (…) Soudain, soudain, l’alerte au large : ” Peuple à la mer! Peuple à la mer! “ Encore ces misérables barges qui viennent vomir à nos frontières.
Les vedettes d’la US Navy s’en viennent tester le droit de l’homme; la dernière fois, elles l’ont trouvé dans le fond d’une bouteille de rhum.
Le négrito, le flic aux trousses, se jette à l’eau avant la pince; les dents du requin sont plus douces que les soirées de Port-au-Prince.
Oui, je sais, Port-au-Prince c’est en Haiti et idéal pour la rime. Cependant, là-bas plus qu’ailleurs, l’espoir d’un bonheur simple et sans violence est un fantasme qui tient plutôt de l’irréel. Et le défi d’y parvenir en traversant la grande soupe s’annonce d’autant plus coûteux.
La Nouvelle-Orléans, une des cités pécheresses (Sin City) étatsuniennes, reconnu pour son hédonisme, vient de clore son carnaval annuel. En effet, celui-ci se termine chaque année par la fameuse parade du Mardi Gras, qui se tenait cette année le 21 février.
Famille de musiciens de rue en pleine représentation sur une place du French Quarter de la Nouvelle-Orléans. Une mention spéciale pour la remarquable performance du pequeñito en salopette rouge. À noter qu’on n’est pas ici en période de Carnaval mais c’est la vie quotidienne à Nola. Photo prise en 1984
Le Mardi Gras est bien sûr la veille du Mercredi des Cendres et le début du carême de 40 jours pendant lesquels la tradition catholique oblige à la mortification sévère avant l’avènement de la résurrection de leur dit sauveur, le jour de Pâques. Et qui dit carême, dit abstinence, jeûne et pénitence mais nul ne voudra croire que ni les habitants de Nola, ni ses très nombreux visiteurs, se plieront à ladite tradition.
Sauf peut-être le lendemain du Mardi Gras, où on pourra éventuellement reconnaitre les particuliers ayant quelque peu abusés des nombreux plaisirs disponibles en ville par leur «faces de carême».
Nul besoin de cet anniversaire pitoyable, le 24 février prochain, qui marque une année complète de guerre acharnée en Ukraine, pour se rappeler que chaque jour qui passe est une honte supplémentaire dans l’histoire de l’humanité. N’y a-t-il pas assez de souffrances et d’inégalités sur notre pauvre et unique planète pour se passer de l’agressivité innommable de la Russie envers le peuple ukrainien?
Bien sûr ces figurants du Lieu historique national du Fort-Battleford en Saskatchewan, ne seront jamais déployés nulle part en ce monde, et c’est bien ainsi. Fin 19ième siècle, les Métis et les Autochtones des Prairies canadiennes luttaient contre l’oppression cruelle des autorités. C’est pendant et en raison de ces mouvements de résistance, en 1885, que le fort Battleford est devenu le centre des opérations militaires du gouvernement du Canada. Photo prise en 2005
Les époques se suivent et se ressemblent…encore. Les européens sont venus jadis et ont conquis les Amériques. Plus tard, les «grandes guerres». Pourtant, au sortir de la seconde guerre dite mondiale, on avait dit :
Sans surprise, la péninsule gaspésienne est bien connue pour ses paysages maritimes, ses villages côtiers, ses pêcheries traditionnelles. Ses terres intérieures sont cependant recouvertes d’une dense forêt qui a longtemps et fortement contribué à la survie de ses habitants.
Le «Moulin des Plourde» du secteur Rivière-au-Renard de la Ville de Gaspé n’est plus en fonction depuis 1986. Il a été cité comme immeuble patrimonial par la municipalité et restauré au début des années 2000. Il a aujourd’hui nouvelle vocation de centre d’interprétation de l’industrie du sciage du bois en Gaspésie. Photo prise en 1980
Le contexte économique de la péninsule a beaucoup changé durant le dernier siècle. Le «Moulin des Plourde», comme on le nomme aujourd’hui était à l’origine une scierie et un moulin à bardeau. Il a été construit vers 1907-1908 par Georges Plourde, un artisan charpentier qui fut connu et reconnu dans la région pour quelques réalisations importantes comme l’église et le presbytère de Grande-Vallée (1909) ainsi que les mêmes édifices à Saint-Maurice-de-l’Échouerie (1915). Des enfants de Georges, Joseph, Rémi et Ernest puis de ses petits enfants, Gonzague et Raymond, reprennent tour à tour le flambeau pour assurer la pérennité du moulin jusque dans les années 1980 (pour en savoir davantage).