Tout dépendant des circonstances ou du moment, la perception que peut provoquer chez l’humain un élément aussi essentiel que l’eau, peut varier de manière exceptionnelle.
Qu’on songe par exemple à une personne qui apprécie un magnifique coucher de soleil sur une mer d’huile, à celle qui voit la rivière voisine se gonfler et déborder jusqu’à pénétrer dans sa demeure, à celle qui se réconforte au son d’une petite fontaine sur son balcon, au riverain de l’océan qui attend inquiet le passage de l’ouragan, à l’aventurier assoiffé perdu dans le désert sous un soleil de plomb, à l’agriculteur qui attend vainement la pluie qui va permettre à ses cultures de lui assurer une vie décente, à l’infortuné sallumiut naufragé dans le détroit d’Hudson qui flotte avec difficulté attendant des secours qui tardent trop à venir, aux misérables Gazaouis qui désespèrent de voir entrer les camions d’aide sur leur territoire en plein blocus…
Ne sommes nous pas nous-même eau? En effet, disent les spécialistes, le corps humain est constitué en moyenne de 65% d’eau.
À l’avenir donc, remplacer la citation biblique:
«tu es poussière et tu retourneras dans la poussière» par
«tu es liquide et tu retourneras à la flotte!»
I’ll drink to that!