On en parle.
On en parle.
On en parle depuis dix ans et même plus. La Ville de Québec n’a elle pas adopté son plan de mobilité durable en 2011?
On en parle et on promet ci, ça, ça.
Mais ça bouge pas vite il faut le dire. C’est presque un jour de la marmotte avec ce projet. Pourtant, tout indique qu’il faut rapidement prendre des mesures concrètes pour se doter des outils de base visant à accélérer la transition vers les énergies renouvelables. N’en va-il-pas de l’avenir de notre petite boule et des générations futures?
À une autre époque, la ville de Québec a aussi bénéficié d’un tramway. Inauguré en 1865 par un premier trajet en Basse-Ville, le tramway se développe ensuite dans plusieurs secteurs, escaladant même l’abrupte Côte d’Abraham vers la Haute-Ville. Son histoire se termine en 1948. Se basant sur le livre de Jacques Pharand, Les tramways de Québec paru en 1998, Jean-François Caron de la Société historique de Québec en a d’ailleurs dressé le parcours temporel en 10…stations. Celui-ci à été publié dans le Journal de Québec en 2018 et on y accède avec ce lien.
Pour revenir au tramway de la Nouvelle-Orléans, le plus connu de ses trajets du Vieux Carré fut évidemment la Desire line. Celle-ci servit d’inspiration à l’écrivain et dramaturge américain Tennessee Williams pour sa fameuse pièce A Streetcar Named Desire.
Enfin, je suis conscient que l’idée du tramway ne fait pas l’unanimité mais quelles sont les options de rechange pratiques et aux retombées positives? Malgré les oppositions et la facture assurément bien salée, il me semble que c’est, dans le portrait global, tout au plus un mince effort dans la bonne direction et qu’il en faudra beaucoup d’autres.