Touche pas à mon vexille!

Le fleurdelisé flotte en permanence sur la tour centrale de l’édifice du Parlement, à Québec.

Le fleurdelisé flotte en permanence sur la tour centrale de l’édifice du Parlement, à Québec.

C’était une froide matinée de janvier 1948 dans la Vieille Capitale. Le «zéro (Fahrenheit) se promenait» ou presque, comme on disait à l’époque. Maurice Le Noblet Duplessis, alors premier ministre du Québec, signe le décret qui fait du fleurdelisé, ce drapeau à la croix et aux quatre fleurs de lys blancs sur fond bleu, l’emblème vexillologique par excellence de sa province.

Depuis soixante-cinq ans aujourd’hui, le 21 janvier, flotte ce drapeau sur le Parlement du Québec. Journée mémorable dont on a décidé de souligner la particularité en décrétant qu’il sera le jour du drapeau. Le site Internet de Justice Québec propose quelques pages d’intérêt sur le fleurdelisé.

On aura peut-être compris que la vexillologie (du latin vexillum) est l’étude des drapeaux et que vexille, bien que rarement utilisé, est un ancien terme désignant un drapeau. Le monde maritime, quant à lui, désigne la réalité des drapeaux sous le terme de pavillons.

Donc, attention à la manière dont on traite le drapeau. Certaines nationalité peuvent être très sensible sur cette question. Et si on ne doit pas toucher au vexille du voisin sous peine de le… vexer, il ne faut pas oublier, concernant son drapeau national, qu’il est tout-à-fait inconvenant, pour ne pas dire illégal dans certains lieux, de laisser flotter un drapeau brisé ou dégradé voire décoloré ou sale. «Qui potest capere, capiat!»

Finalement, parlant de fleurdelisé et de la fleur de lys comme emblème, je souligne que j’ai traité de ces sujets au printemps 2012 dans des pages qui traitent de la Nouvelle Orléans et du Vieux Québec.

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