En bas du cap
C’est drôle comme les temps changent. On dit c’est drôle, mais c’est pas drôle pantoute! Dans les années 50 (oui, 1950) en Gaspésie, le monde dans lequel j’ai appris les valeurs de base était à des années lumières de la sauvegarde environnementale d’aujourd’hui. Je me souviens entre autre qu’un objet irréparable avait de grandes chances de finir dans la «vaste» nature. Le long des côtes, plus souvent qu’autrement les rebuts finissaient «en bas du cap».
À l’époque, on compostait à sa manière, probablement sans savoir que d’utiliser les résidus alimentaires pour engraisser le jardin pouvait bien s’appeler comme ça. On récupérait aussi, puisqu’on vivait souvent selon des moyens modestes et même presque en autarcie. Les habitants se devaient généralement de développer des habiletés nécessaires pour construire et réparer les objets du quotidien.
Puis… les objets de la modernité ont fait leur chemin jusqu’au plus profond de la «vaste» nature. Puis ce fut la technologie, l’électronique et plus encore. De nos jours, la surproduction et surtout la surconsommation fait la vie de plus en plus dure à la «vaste» nature.
Saurons-nous un jour déjouer les embûches de notre l’époque?