Aux couleurs d’Indianapolis
Le mobilier urbain constitue un des indicateurs de la personnalité des habitants de l’endroit où il se trouve.

Enfilade de boîtes distributrices au coin d’une rue passante d’Indianapolis. Photo prise en avril 2005.
Pourrions-nous imaginer, à observer un coin de rue aussi bien fourni de boîtes distributrices à journaux, que les Indianapolisiens sont des gens qui ne s’intéressent pas à la lecture ? Bien sûr que non ! À moins que toutes ces choses aux couleurs variées montrent plutôt que ce sont des gens qui apprécient un milieu de vie animé, la lumière et la diversité. Loin d’eux le gris, le morne et la tristesse !
Cependant, ces objets, dont l’utilité n’était pas remis en doute, et qui pouvaient même rendre l’environnement plus joyeux pour certains, sont plus probablement appelées à disparaître dans un avenir prochain. En effet, Internet, presse électronique, tablettes et autres bidules de la modernité ne peuvent que conduire au constat de la diminution inévitable du volume des tirages papiers de la presse en général. Bien sûr, il existe toujours aux États-Unis autour de 50% du lectorat qui ne s’abreuve que de l’édition papier, mais la tendance est nettement à la baisse depuis de début du siècle.
Quant aux véritables couleurs de cette cité du centre des États-Unis ce sont probablement les mêmes bleu, blanc et rouge qu’on retrouve sur le drapeau du pays. Le drapeau d’Indianapolis arbore en effet les mêmes couleurs que le drapeau américain mais avec seulement une étoile centrale…Ne sont-ils pas au centre des USA? Pour le reste, leur drapeau pourrait même s’apparenter au drapeau du Québec, fleur de lys en moins : Voir le drapeau de la ville d’Indianapolis. Indianapolis est la capitale de l’état de l’Indiana, située à quelques 250 km au sud de Chicago et sa population est comparable à celle de l’agglomération de Québec.