Se faufiler
Alors que le printemps pointe son nez, la bonne humeur habituelle en ce cas n’est pas au rendez-vous. Un mauvais virus, pis sa gang, se sont mis dans la couronne de donner aux humains de tous horizons des sueurs froides, calmant ainsi les meilleures ardeurs printanières. Chaque jour qui passe amène sont lot toujours grandissant de nouveaux testés, d’infectés, de confinés, d’hospitalisés, de soins-intensifiés et même de quelques pauvres calanchés.
Certains, des gens honnêtes, ou pas, pensent que la Planète veut prendre une revanche bien mérité après tout ce que les humains lui font vivre de non respect perpétuel, de contaminations à tous vents, de dégradation des milieux ambiants, et autres dénaturations pour le moins «inhumaines». Pour ma part, ce n’est qu’un simple retour du balancier. Ce n’est pas la première pandémie qui souffle sur l’humanité et sa civilisation, et ce n’est probablement pas la dernière. Du moins il faut garder un peu d’espoir… Mais comme vraisemblablement ce souffle viral ne fait que commencer à déferler sur la planète, l’après tempête modifiera peut-être certains dogmes et certitudes, conduisant vers de nouveaux paradigmes mieux adaptés. Enfin, qui vivra verra!