Image de la semaine – 20 octobre 2015

Comme un crabe qui s’accroche!

En ce lendemain d’élections canadiennes où une «vague» libérale, dite «rouge» a balayé le pays, à tout le moins dans sa partie orientale, une image ressortie d’un voyage ancien dans ladite partie est du pays revient à la mémoire.

Petit crabe canadien de la baie de Fundy qui s’accroche désespérément à un cordage orange usagé

Petit crabe canadien et son fil d’Ariane sur une plage de la baie de Fundy

Ce petit crabe canadien de la baie de Fundy, en ce 4 septembre 2004, s’accrochait désespérément à ce cordage orange usagé. Il l’avait rencontré par hasard sur sa route en quête d’aventures ou, soyons plus réalistes, de survie. Le filin ne mesurait pas deux mètres. Il n’allait nulle part. L’animal cependant ne semblait pas s’en soucier outre mesure. Il s’y accrochait bien fermement même lorsque, probablement à sa grande surprise, un jeune passant saisissait brusquement le câble, le soulevait et le déplaçait, lui faisant faire des vols saugrenus au dessus de la plage humide.
Les électeurs ne sont-ils pas un peu comme ce petit crustacé? Continue reading

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Image de la semaine – 14 octobre 2015

Le premier Café du Musée de la civilisation (MCQ)

Je vous parle d’un temps. Je vous parle d’un endroit qui n’existe plus. Je vous parle du premier Café au Musée de la civilisation à Québec.
Situé en sous-sol, dans la partie publique, le Café des débuts du MCQ était ouvert au public et côtoyait la partie basse de la sculpture de Astri Reusch, «La débâcle».

Aux heures de pause, plusieurs employés du MCQ de l’époque se rejoignaient au Café du sous-sol afin de relaxer, savourer un café, fumer, se taquiner, jaser. (Photo de 2003)

Aux heures de pause, plusieurs employés du MCQ de l’époque se rejoignaient au Café du sous-sol afin de relaxer, savourer un café, fumer, se taquiner, jaser. (Photo de 2003)

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Un saut dans les Maritimes

Linkletter National Park – Î.-P.-É.

Le parc provincial de Linkletter sur l’Ile du Prince-Édouard s’ouvre sur le Détroit de Northumberland. Situé près de la charmante petite ville de Summerside il offre une vue, un peu lointaine mais très agréable, sur le fameux pont de la Confédération qui relie depuis 1997 l’Île au continent.
(Carte)

Le pont de la Confédération, long de 13 km, relie l'Île-du-Prince-Édouard au Nouveau-Brunswick

Le pont de la Confédération, long de 13 km, relie l’Île-du-Prince-Édouard au Nouveau-Brunswick

Lors d’un passage rapide au camping du Parc en août 2015, la nature nous a gratifié d’un Continue reading

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La planète se réchaufferait?

Suite à un article publié l’hiver dernier dans les Chouynardises etc. et portant sur ces mitaines orphelines (voir cet article) qu’on retrouve parfois accrochées le long des rues, quelques visiteurs ont laissé des commentaires. Celui qu’a proposé Josh il y a quelques semaines à peine commande une suite. Josh disait en effet, dans la foulée d’une remarque de Will :

«will says : …et que l’item ne valait pratiquement rien…

C’est bête à dire mais moi dans mon coin ça arrive souvent que je tombe sur des bobettes mais j’en ai encore jamais vus accroché sur des piquettes…
Ça doit vouloir dire que les mitaines ont PLUS de valeurs que les bobettes… ;-)

D’un autre coté j’me suis toujours demandé comment les gens font pour perdre leurs bobettes sans s’en rendre compte…? Continue reading

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On n’a pas tous les jours 20 ans!

Aux Ateliers Pacheco, chacun y va à son propre rythme.

Aux Ateliers Pacheco, chacun y va à son propre rythme.

En ce printemps 2014, les Ateliers Pacheco, un lieu d’apprentissage et de développement artistique ouvert aux amateurs d’oeuvres picturales et qui a pignon sur rue au Centre Noël-Brûlart de Sillery, célèbre ses 20 ans d’existence. Au coeur de cet aventure, Teresa Pacheco, une artiste sensible qui a fait ses classes au Québec, mais aussi en France et en Italie. Diplômée en enseignement des arts plastiques et en arts visuels de l’université Laval, elle a aussi côtoyé et bénéficié de l’enseignement d’artistes renommés tels Francesco Iacurto et Maurice LeBon, entre autres. Accéder au site de l’artiste.

Artiste mais aussi beaucoup pédagogue, madame Pacheco a dédié une grande part de sa carrière à la diffusion des connaissances sur la peinture, que ce soit à l’huile, à l’acrylique ou à l’aquarelle. Nombreux sont les artistes en herbe ou confirmés qui ont bénéficié du cadre sympathique de ses ateliers. L’aspect particulièrement positif de la formule d’apprentissage mis de l’avant à cet endroit est que chacun se développe à son propre rythme, selon ses propres exigences, chacun travaille sur son projet personnel et profite, au fur et à mesure, des conseils éclairés du professeur. Qui plus est, la possibilité de côtoyer au quotidien d’autres personnes, qui sont à un stade différent de leur cheminement artistique, permet des échanges enrichissants pour tous.

Pour ma part, il y a déjà plus de trois ans que je fréquente régulièrement les Ateliers Pacheco et j’admets avoir appris beaucoup dans la maîtrise des trois médiums mentionnés. Il me fera d’ailleurs plaisir de présenter quelques-unes de mes dernières toiles dans le cadre de l’Expo Artistique 2014. expo 2014webCelle-ci permet aux différents groupes de création du Centre Noël-Brûlart d’exposer les oeuvres réalisées durant l’année qui s’achève. C’est une invitation à venir célébrer les 20 ans des Ateliers Teresa Pacheco au cours de la première fin de semaine de mai 2014. Le vernissage se fera le vendredi 2 mai à 19 heures.

Le Centre communautaire Noël-Brûlart est situé 1229, Chanoine Morel, à Québec (G1S 4A9).

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Le nuancier personnel, un défi essentiel!

À la petite école, les vendredis après-midi étaient pour moi une fête. C’était le moment du cours d’art plastique. Je me rends compte aujourd’hui que je ne devais pas être comme tous les autres. Plusieurs de mes amis et connaissances me disent en effet que c’était plutôt cauchemardesque pour eux. Dans le fond, peut-être ai-je simplement de drôles d’amis?
Cependant, sauf pour les arts et traditions populaires, le champ artistique n’a pas été central dans mon orientation professionnelle. Le naturel m’est toutefois revenu au galop au moment de la retraite. Le legs d’une panoplie d’artiste peintre a été l’occasion de me remettre à la palette.

Le charte des couleurs en formule élémentaire : 512 carreaux de mélanges un a un.

Le charte des couleurs en formule élémentaire : 512 carreaux de mélanges un a un.

J’ai récemment réalisé un nuancier des principales couleurs acryliques que j’utilise. Bien qu’on m’ait proposé la production de cet outil depuis un bon moment, je ne m’étais pas rendu compte de l’intérêt particulier de cet exercice. A priori, j’avoue que j’envisageais cette réalisation comme un peu facile, voire d’une utilité toute restreinte. Bien au contraire, toutes les heures que j’y ai consacrées me semblent maintenant particulièrement bénéfiques. Bien sûr, ce n’est pas un exercice aisé. Plus le nombre de couleurs sélectionnées est important, plus la mise en oeuvre est longue et plus les possibilités d’erreurs augmentent. Dans mon cas, les 32 teintes différentes que j’avais choisies m’ont amené à produire un nuancier élémentaire comportant 512 cases colorées.
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Mitaines orphelines et générosité mal placée

MitaterreJe ne suis pas un grand supporteur de la loterie mais je respecte ceux qui participent régulièrement à l’effort collectif de financement public en encourageant Loto Québec.

La vrai chance pour moi serait plutôt de trouver le billet gagnant sur le bord de la route.

En prenant ma marche de santé, il m’arrive de trouver des objets perdus ou abandonnés le long du chemin. Ça n’arrive pas qu’à moi, bien sûr, mais il se passe parfois des choses qui valent la peine d’être soulignées. Comme la fois où j’avais retrouvé cette carte d’assurance maladie. Elle appartenait à une jeune femme et, me servant de Facebook, j’avais réussi à la retracer et à lui rendre son bien. Comme quoi, disais-je dans un précédent petit article, Ah Facebook, toujours utile!, la présence des réseaux sociaux n’a pas que des côtés négatifs, comme semblent le penser plusieurs personnes d’un âge certain que je connais.
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LA CARTA ESFÉRICA – Novela de Arturo Pérez-Reverte

Una novela de Arturo Pérez-Reverte (2000; copyright de esta edición: octubre 2001, Suma de Letras, S.L.); Punto de lectura, 646p. –  Nota apreciativa : 6,5/10

Muchas gracias al Circulo Cervantès-Camoens de la Universidad Laval para el préstamo de este libro.

Muchas gracias al Circulo Cervantès-Camoens de la Universidad Laval para el préstamo de este libro.

Esta novela de Pérez-Reverte puede ser «perfectamente documentado» como lo dijo el periódico Il Messaggero (sobre la cobertura del libro), pero eso no es suficiente en mi opinion para producir una novela cautivadora. A grandes rasgos, es la aventura de un marino que no puede volver en su puesto de la marina mercante porque metió la pata. Durante su periodo de punición, el hombre de mar se asocia a una conservadora de museo en la búsqueda de un barco hundido en el siglo XVIII. Se dice también que este bergantín de la compañía de Jesus contenía un tesoro… Pero deben jugar con prudencia a causa de un poderoso cazador de tesoros que quiere encontrarlo. Por otra parte, la ayuda de un amigo del marino y de su velero, van a permitir una búsqueda de calidad en el Mediterráneo. Por fin, no puedo revelar la intriga completa pero puedo decir que la novela se termina de manera bastante rocambolesca.
Estos elementos habrían sido una buena colección de ingredientes muy suficientes para dar una novela cautivadora. Más aún cuando la escritura de Pérez-Reverte es, de manera general, buena y interesante. Pero, para mi, en esta novela, hay demasiado cambios de pensamiento (extravíos, en el sentido de descarríos o desavíos), muchas lentitudes, y también, hay detalles que carecen de pertinencia.

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La forêt noire du Père Noël

Une petite route de bois, en terre battue, sillonnée d’ornières profondes au printemps et à l’automne et bordée d’une dense forêt d’épinettes.

Une petite route de bois, en terre battue, sillonnée d’ornières profondes au printemps et à l’automne et bordée d’une dense forêt d’épinettes.

Pour souligner ce jour de Noël, je voudrais partager un souvenir qui m’est revenu récemment, en cette période de préparatifs des Fêtes. Quand j’étais petit gars, l’époque était encore radiophonique. On préférait de beaucoup la neige du dehors à celle qui sévissait plus souvent qu’autrement à la télévision noir et blanc. On rentrait les pieds gelés, le nez qui coule et les poignets rouges à cause de nos mitaines trop courtes, mais mosus qu’on aimait ça jouer dehors à cette époque. Mais revenons à ce souvenir mémorable de mon enfance. Cette année-là, le soir aux alentours de l’heure du souper, à la radio de CHRC New-Carlisle, il y avait une série qui suivait le Père Noël et décrivait son périple pour arriver jusqu’aux demeures de tous les enfants du  monde. Surtout, bien sûr, pour venir chez-moi et chez mes amis du voisinage. Le conte faisait toujours passer le pauvre Père Noël par des endroits dangereux, dans des forêts profondes où les loups hurlaient, où se cachaient des dangers épouvantables, où il faisait presque toujours tempête et où, pire encore, il faisait nuit à longueur de jour. Continue reading

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«Je nous souhaite une tempête»

«Je nous souhaite une tempête»

«Je nous souhaite une tempête»

À l’approche des Fêtes, rien de mieux qu’un souhait de nature particulière! Une tempête. Mais pas n’importe laquelle. Celle dont on parle ici est tiré d’une chanson de Alan Côté que j’apprécie tout particulièrement pour sa musicalité, pour ses paroles bien choisies et bien senties mais aussi et surtout pour son pouvoir de nous transporter dans l’enfance. Cette enfance où il y a des moments magiques. Comme une bonne tempête d’hiver en période scolaire. Je me joins donc au Chanteurs du Village (du village de Petite-Vallée, s’entend), qui interprètent ce petit bijou sur l’album Chanter plus fort que la mer, pour nous souhaiter une belle tempête. Un moment de repos, un répit salvateur dans le brouhaha de décembre.

Le texte complet de la chanson, «C’est congé», termine cet article pour que tous puissent en apprécier l’aspect lyrique. Continue reading

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